Le Pire Cauchemar Du Japon ? Accord Portuaire Stratégique Entre Chine, Russie Et Corée Du Nord !
Le mois dernier, le président russe a visité la Corée du Nord et signé le Traité de Partenariat Stratégique Complet, consolidant ainsi les relations entre les deux nations. La Russie et la Corée du Nord ont également atteint un consensus sur la question du “fleuve Tumen”. Ce projet stratégique, déjà discuté avec la Chine dans le cadre de la “Stratégie de l’Extrême-Orient”, pourrait offrir une nouvelle sortie nordique pour la Chine. Cependant, le Japon perçoit ce plan comme une menace majeure.
Depuis l’opération militaire spéciale de la Russie contre l’Ukraine en 2022, les sanctions occidentales ont menacé son économie. Pour contrer ces sanctions, la Russie a réintroduit la “Stratégie de l’Extrême-Orient” lors du 8e Forum économique oriental, visant à attirer les investissements internationaux et améliorer les infrastructures. Le fleuve Tumen est désormais un point focal de cette stratégie de coopération régionale.
La coopération entre la Chine, la Russie et la Corée du Nord autour du fleuve Tumen a attiré l’attention de l’Occident. Le fleuve, s’étendant sur 520 kilomètres et bordant la Chine, la Russie et la Corée du Nord, est d’une grande sensibilité géopolitique. Malgré sa valeur potentielle pour la navigation, son développement a été entravé par des complexités géopolitiques. En 2014, un accord sino-russe a été conclu, mais l’opposition du Japon a bloqué les progrès.
Trois défis majeurs entravent le développement du port du fleuve Tumen: l’absence de ports naturels, l’accumulation de sédiments et le pont ferroviaire Corée du Nord-Russie limitant le passage des grands navires. Malgré ces obstacles, les sanctions occidentales ont ravivé l’intérêt pour le fleuve Tumen comme lien économique. En juin, un accord russo-nord-coréen a inclus la construction d’un pont autoroutier transfrontalier.
Le projet vise à créer une zone de développement portuaire partagée pour la Chine, la Russie et la Corée du Nord. Historiquement, l’estuaire du fleuve Tumen appartenait à la Chine avant la dynastie Qing. Son développement offrirait au nord-est de la Chine un accès direct à la mer, améliorant ainsi le commerce régional.
Pour la Russie, le fleuve Tumen représente un canal de commerce maritime non affecté par les sanctions occidentales, potentiellement connecté au Passage arctique. La Corée du Nord bénéficierait également de cette coopération, ouvrant de nouvelles opportunités économiques et renforçant ses relations avec la Chine et la Russie.
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